vendredi 26 juillet 2013

The Killing, encore une bonne série danoise !

The Killing, (Forbrydelsen en danoispeut être considérée comme une sorte d'anti-série américaine. Loin des décors sulfureux de Miami, New York ou Las Vegas, la série nous fait découvrir Copenhague, la nuit, sous la pluie ou par temps maussade la plupart du temps - la saison 1 se passe au mois de novembre - , comme sa cousine la série Borgen (on retrouve d'ailleurs un acteur de Borgen parmi les personnages principaux!). Toutefois, les américains n'ont pas pu résister et en ont fait une version plus formatée : The Killing US mais qui a eu le mérite de faire redécouvrir cette série originale dont la première saison date déjà de 2007 et fut diffusée sur ARTE en 2010.


Les acteurs sont loin d'être des gravures de mode et apparaissent souvent fatigués, cernés, tourmentés. Ils ne sont pas maquillés, porte des pulls dès fois très laids et sont présentés avec leurs qualités et leurs défauts. 

Les deux enquêteurs :

Cette série se démarque aussi par son rythme assez lent contrairement à de nombreuses séries à succès, on suit ici la progression d'une enquête presque en temps réel, on découvre les nouveaux rebondissements en même temps que les enquêteurs.

L'histoire : une jeune lycéenne, Nana Birk Larsen, est assassinée dans des circonstances horribles. La policière Sarah Lund devait partir en Suède rejoindre son conjoint mais se voit finalement contrainte de rester encore un peu à Copenhague pour résoudre cette enquête qui s'avère de plus en plus compliquée. Elle doit s'associer à son remplaçant, aux manières différentes des siennes, avec qui elle va devoir apprendre à travailler.

Trailer saison 1 et 2 :

Tout au long des vingt épisodes de la saison 1, la série nous fait partager la douleur de la famille de la victime, nous immerge dans les tréfonds d'une enquête compliquée et décrypte le milieu politique local puisque le drame a eu lieu en pleine campagne électorale pour la mairie de Copenhague. Les personnages sont simples et interprétés de manière juste.

les parents de la victime :

Harrtman, candidat à la mairie de Copenhague qu'on suit pas à pas avec son équipe :

Au fur et à mesure de l'avancée de l'enquête, notre regard passe d'un personnage à un autre et on ne cesse de changer de suspect. The Killing c'est une sorte de thriller politique en 20 épisodes bien ficelé, sur un fond très sombre, jamais superficiel.
La série est bien construite : on suit d'un coté l'enquête de police, d'un autre le deuil auquel fait face la famille et d'un autre encore l'ascension d'un politique en lice pour la mairie de Copenhague. Une construction qui donne quand même un certain rythme à cette série puisque ses différents protagonistes ne cessent de se croiser. La saison 1 se déroule dans une atmosphère très sombre, pleine de mystères. Malgré quelques longueurs dans certains épisodes au milieu de la saison, The Killing reste une très bonne série!
A suivre : la saison 2 et 3!

The Killing (titre original : Forbrydelsen) . - Créée par Soren Sveistrup (2007). - Avec Sofie Grabol, Nikolaj Lie Kaas, Morten Suurballe. - série danoise. Saison 1, 2 et 3

mercredi 17 juillet 2013

Half Moon Run, révélation pop de l'été?

Et encore une belle découverte musicale cet été avec Half Moon Run, un groupe québécois composé de 3 garçons aux voix, claires, chaleureuses et profondes.



Découverts dans de petits festivals notamment grâce à leurs prestations scéniques apparemment impeccables, ils ont ensuite fait la première partie de Patrick Watson puis de Metric lors de leurs tournées avant d'acquérir une certaine notoriété outre-Atlantique, puis, enfin, en Europe. Leur premier album est sorti en France au mois de juin.


Dans ce premier album, Dark Eyes, on découvre de superbes morceaux pop, notamment dès le premier titre, Full Circle qui fut aussi la chanson qui les fit percer. On y entend de bons morceaux de guitare, une voix suave, une mélodie prenante, un refrain musicalement impeccable, des paroles pleines de rêve et de mélancolie qui semblent raconter la douce folie d'un proche "And I watch as your head turns full circle"...

Full Circle, clip officiel

Certains morceaux me font penser à Aaron de part la voix et la mélodie. D'autres à Muse, Phoenix ou à Radiohead.... Les morceaux sont tous bien construits, musicalement assez élaborés (de nombreux instruments : percus, guitares, harmonicas, piano, jeux de voix...) Le mieux est d'écouter quelques morceaux pour se faire une idée :

She wants to know : très beau morceau, un rythme en progression rapide, des guitares déchaînées, une mélodie entraînante et aérienne au refrain plus rock. Sans doute un de mes morceaux préférés, à écouter pour avoir la pêche de bon matin !



Give up : une voix à la Aaron sur des percus entêtantes, une douce pop mélancolique.



Judgement : toujours ce rythme rapide et ce duo de voix qui chante ensemble sur un morceau plus rock que les autres.

 

Mais d'autres morceaux se démarquent aussi comme la douce berceuse Fire Escape et ses passages à l'harmonica, l'aérienne 21 Gun Salute, etc.

L'ensemble de l'album est à écouter sur le net, notamment sur le site du groupe.
Dark Eyes / Half Moon Run . - Glassnote Ent. Group, 2013.
http://www.halfmoonrun.com/

En concert en France au mois de novembre, à Lyon (14/11) , Paris (15/11) et Rennes (16/11). Mais pas de date prévue dans l'Est de la France pour le moment !

mercredi 10 juillet 2013

Retrospective d'un photographe humaniste

Expo Pierre Jamet

L'avantage avec des salles associatives comme La Chambre à Strasbourg, c'est qu'elles permettent de découvrir gratuitement des photographes, souvent méconnus. Aussi, je viens de découvrir Pierre Jamet, à la fois chanteur de chansons populaires (il a chanté dans un groupe appelé Les 4 barbus après la guerre qui rencontra un certain succès) et photographe humaniste.
Agé de 20 ans dans les années 30, il fut le témoin de grands changements sociétaux (arrivée des congés payés, premières colonies de vacances, création des auberges de jeunesse...) qu'il immortalisa grâce à de beaux clichés en noir et blanc. Ce fut un photographe proche des gens, témoin de son époque. La plupart de ses photos témoignent d'une joie de vivre, d'une quiétude d'avant-guerre. La Chambre lui rend hommage en publiant une sélection de beaux clichés.

On peut voir quelques photos des auberges de jeunesse (Pierre Jamet a participé à leur création par le Front Populaire dans les années 30). Une de ses photos les plus connues est cette image de jeunes gens attablés, à moitié allongés, un cliché qui respire la convivialité et le bonheur.

Convivialité à l'auberge de Jeunesse , 1937

Toujours sur le thème des auberges de jeunesse, cette belle prise de vue de jeunes gens avec des sacs à dos, vus de dos, qui semblent partir à l'aventure, à la découverte du monde.

En route vers l'auberge de jeunesse, 1937

En 1937, Pierre Jamet dirige "le groupe des 18 ans" d'où ces photos de jeunes gens qui respirent la joie de vivre. Autre exemple, la photo d'une femme en maillot de bain, accroché au coup d'un homme, tous les deux semblent très heureux. 
Le photographe passa une grande partie de sa vie à Belle-île-en-Mer, ce qui explique pourquoi de nombreuses photos ont pour cadre la plage et la mer.

Par exemple, cette superbe photo (qui a d'ailleurs été choisie pour l'affiche de l'exposition) d'un jeune homme à l'horizontal, belle captation de l'instant présent !

Lévitation, Belle-île-en-Mer, 1937

Ou la photo de ce couple enlacé sur la plage dont on ne voit plus les têtes.


Et encore ces jeunes filles qui sautent ensemble :

Le grand saut, Belle-île-en Mer, 1937

A voir également un superbe cliché intitulé "Jeu dans les vagues, Belle-île-en-Mer, 1937" -dont je n'ai pas retrouvé trace sur Internet- où on voit des jeunes gens au bord de l'eau. L'éblouissement est tel qu'on voit en fait de loin des silhouettes noires sur une plage ensoleillée aux reflets blancs. Très beau contraste.

La photo d'une femme sous la douche où là aussi le contraste noir et blanc est saisissant, les jets d'eau semblent se répartir comme les rayons de soleil !


Une photo intitulée "La mélomane" où on voit une jeune femme, lunettes rondes et chapeau de paille couchée sur le ventre à coté d'un tourne disque. J'aime beaucoup cette photo qui respire une quiétude estivale.



Cette exposition propose également quelques photos d'après-guerre, notamment de magnifiques clichés sur la libération de Paris, comme celle intitulée "Libération de Paris, 1944, scènes de liesse" où on voit deux jeunes femmes rieuses entourer un soldat. (Vous pouvez aussi voir le diaporama sur les photos de la libération le site du photographe). Une des plus belles photos de cette série est sans doute celle d'un jeune garçon, les yeux dans le vague, fumant une cigarette, perché sur le toit d'un char. C'est une photo très nostalgique.

Un cliché se détache de toute cette série de photos, c'est une photo prise à Québec nommée "La cabane à sucre d'érable, Québec, 1950" : au milieu d'une masse sombre, on voit une fenêtre, de la fumée, et au milieu une tête hirsute qui tire la langue pour lécher une cuillère! Une photo vraiment insolite et magnifique ! Je ne l'ai pas retrouvée sur le net, vous n'avez plus qu'à aller la voir directement à l'exposition !

Vous pouvez découvrir d'autres photos de Pierre Jamet en allant voir le site qui lui est consacré et en allant voir l'exposition à La Chambre jusqu'au 4 août!

Exposition Pierre Jamet, La Chambre 4 place d'Austerlitz, 67000 Strasbourg
Entrée libre et gratuite du mercredi  au dimanche de 14h à 19h

jeudi 4 juillet 2013

The Bling Ring, entre jeunesse dorée et célébrités, un film plutôt cool !

Quand Sofia Coppola sort un film, on s'attend à du haut niveau. N'est pas fille de Francis Ford qui veut! Et après les très forts Virgin Suicide et l'étrange Lost in Translation qu'elle réalisa alors qu'elle n'avait même pas 30 ans, suivi du très pop Marie Antoinette sorti en 2006, on commence à avoir quelques attentes cinématographiques.


Élevée dans le milieu du cinéma, des stars et donc du "bling bling", Sofia Coppola aime filmer la jeunesse dorée américaine. Elle est aussi passionnée de mode (Elle créa d'ailleurs sa propre marque de vêtements à la fin des années 90 après avoir travaillé avec Karl Lagarfeld). Rien d'étonnant quand on sait tout cela à ce que son nouveau film the Bling Ring ait pour sujet la jeune bourgeoisie de Los Angeles, la mode et les "people".


The Bling Ring est tiré d'un fait divers qui s'est réellement passé à Los Angeles en 2010 : des adolescents se sont introduits et ont cambriolé les villas des stars pendant leurs absences. 
Ici c'est l'histoire de Marc, nouveau dans son lycée, mis à l'écart par ses camarades, qui se rapproche de Becca, jeune fille qui n'a pas froid aux yeux. Avec leurs amis, ils s'ennuient et rêvent de vivre la vie des stars : Que font elles? Avec qui sont-elles en couple? A quelle soirée glamour vont-t'elles aller? Quelles nouvelles fringues se sont-elles achetées? Ils passent leur temps à chercher des infos sur Internet, à se prendre en photo avec leur téléphone portable et à s'afficher sur Facebook. 

Becca et Marc

Ces ados ont un tel désir de plaire et d'être acceptés par leurs pairs qu'ils sont prêts à tout pour être au top de la mode. Ils vont se mettre à guetter les absences des stars afin de squatter leurs villas et d'y faire leurs "courses" de luxe! (Petite anecdote, Paris Hilton, victime du vrai gang "the bling ring" en 2010, a prêté sa villa pour le tournage de plusieurs scènes du film. L'occasion de constater que celle-ci a un ego sur-dimensionné au point de décorer sa maison à son image!)

Bande-annonce : 


Si le scénario n'est pas extraordinaire, l'intérêt du film est dans la manière dont il est réalisé : filmé de façon quasi documentaire, alternant gros plans sur les visages des personnages, scènes de liesse soulignant l'insouciance de cette jeunesse dorée et dévergondée, extraits d'interviews réalisées dans le futur, scènes filmées de loin (notamment une scène où on aperçoit depuis le haut d'une colline de L.A. les silhouettes de Marc et Becca "visitant" la villa d'une star avec pour fonds sonore les grillons et les sirènes de pompiers). Elle insère également des extraits de véritables émissions "people" et des photos de stars défilant à toute vitesse... C'est donc une composition originale  et dynamique qui rend ce film attractif. Un film par ailleurs bien rythmé et supplanté d'une BO pop, électro et hip-hop, qui colle parfaitement au film, notamment avec les morceau 212 d'Azealia Banks, Sunshine de Rye Rye, Super Rich Kids de Franck Ocean ou Bad Girls de MIA.


Les jeunes acteurs jouent plutôt bien, notamment la jeune interprète de Becca, Katie Chang, et Emma Watson est parfaite en sale gosse de riche qui sait toujours attirer l'attention sur elle et rêve de célébrité! (Il faut dire qu'elle n'est pas aidé par sa mère).

Nicky (Emma Watson)

Dans ce film, Sofia Coppola rend les célébrités détestables pour leur coté matérialiste (après avoir vu les quantités de vêtements de luxe et la salle des chaussures de Paris Hilton, on reste juste bouche-bée!) mais  dénonce aussi les médias qui entretiennent le mythe qui font que les célébrités restent des modèles de beaucoup de jeunes, et les parents, ici à coté de la plaque. Pour tous, le rêve américain, c'est de passer à la télé à n'importe quel prix...

Becca, Marc et Chloé

Un film sur la futilité et l'insouciance de la jeunesse américaine. Le jeune Marc est sans doute le seul à avoir un peu la tête sur les épaules et dit à la fin : "Les gens m'aiment alors que j'ai fait des choses répréhensibles ! Pourtant, si j'avais fait quelques chose qui m'avait semblé bien pour moi, j'aurais peut-être été le seul à en être fier. Cela résume bien la fascination des USA pour les "bonnie and clyde".

Pour résumé : une film sympathique, non mémorable certes, mais bien réalisé avec une attention particulière portée aux détails et beaucoup d'humour à l'intention des stars !

Sorti en juin 2013.
Le film était présenté dans la catégorie "Un certain regard" au festival de Cannes, 2013.

mardi 2 juillet 2013

Et si des robots nous remplaçaient?

Real Humans

Et si des humanoïdes étaient programmés et vendus pour réaliser toutes les tâches ingrates que vous peinez à faire? Le repassage, les courses, le ménage? Qu'ils vous parlaient et répondaient docilement à tous vos ordres? C'est ce qui se passe dans la série Real Humans diffusée sur ARTE. 



Ces humanoïdes, appelés "Hubbots", ressemblent à de véritables humains, si ce n'est que ce sont des robots formatés et programmés pour vous servir. Ils ont tous les yeux bleus translucides, des traits de "barbies" et "ken" et n'ont normalement pas d'émotions. Ils ont souvent le visage figé et ont une allure un peu flippante. On peut les éteindre, les paramétrer, les reprogrammer. Ils n'ont pas besoin de s'alimenter si ce n'est en électricité. Les humains et hubbots semblent plutôt bien cohabiter. 

Teaser : 




Le cadre de cette série est très réaliste, cela semble se passer à l'époque actuelle, car, hormis ces hubbots, il n'y a pas de technologie futuriste. On est plongé au coeur de la société suédoise où certaines familles sont entièrement pour le développement des hubbots alors que d'autres sont plus réfractaires et organisent une  sorte de résistance. Il existe même une brigade des hubbots, en charge de toutes les problématiques liées à ces humanoïdes.

Une policière, Béatrice, aura d'ailleurs un rôle déterminant dans la série!

Béatrice

Rapidement les questions éthiques apparaissent : les hubbots sont considérés comme des esclaves des temps modernes programmés pour faire les tâches ménagères, assister les personnes âgées, s'occuper des enfants (ils sont dotés d'une infinie patience), servir de call-girl voir plus... Certain(e)s les modèlent même en l'homme ou la femme idéale, mieux qu'un véritable humain... Bref, ils répondent aux plus folles exigences de leurs propriétaires. Les hubbots remplacent aussi de plus en plus les humains dans le monde du travail : dans les usines, les supermarchés... Effectivement ils sont corvéables à merci et coûtent moins chers! 
De plus, il y a plusieurs générations de hubbots, et les modèles derniers cris ressemblent de plus en plus à de vrais humains, ils sont dotés de mémoire, d'une conscience et même dès fois d'un sens moral !

Le hubbot "aide ménagère" du grand-père 

L'intrigue de cette série se déroule sur plusieurs fronts. Un groupe de hubbots "nouvelle génération" qui s’appelle les "enfants de David" s'est affranchi et ère en forêt à la recherche d'indépendance. Ils sont prêts à tout pour vivre libre. S'en suit une intrigue autour d'un de leurs membres, Léo, et de leurs origines à tous : par qui ont-ils été créés et pourquoi?

Les enfants de David

Une de leurs camarades (Mimi) est enlevée par des trafiquants qui vont la revendre mais le jeune Léo au passé mystérieux partira à sa recherche.

mimi / Anita
Léo

D'un autre coté, on suit la vie de la famille Engman, qui "gagne" un hubbot gratuit lorsqu'il en achète un pour le grand père (très attendrissant le papi d'ailleurs) et qui, bien que quelques peu réfractaire au début, finira par s'attacher à Anita (leur Hubbot) au point qu'elle fera quasiment partie de la famille. Mais ils ignorent tout du passé de leur hubbot..

la famille Engmann et Anita au fond

En parallèle, la police s’intéresse de très près au passé de Léo et on devine une sorte de complot en arrière fonds.

Chaque personnage réagit différemment face à l'"invasion" des hubbots. Il y a ceux qui s'opposent totalement aux hubbots comme ce mari dont la femme est partie refaire sa vie avec un hubbot.


Et d'autres qui partagent leur vie avec un hubbot, plus parfait que l'homme parfait. La confusion entre humain et humanoïde est de plus en plus floue, au point qu'on sait de moins en moins qui est un hubbot ou non !

On est plongé au coeur de la Suède moderne où une femme pasteur est mariée avec une autre femme, ou la mère Engmann est une femme moderne jonglant entre son travail d'avocate et sa vie de famille (dans le même genre, voir la série Borgen). Elle sera d'ailleurs sollicitée par une de ces amies afin de la défendre, celle-ci se voyant discriminée car elle partage sa vie (et son lit) avec un hubbot... S'ouvre alors une épineuse question : les hubbots peuvent ils avoir les mêmes droits que les humains? Jusqu'où cela va t'il aller?
Les humains sont alors bien embêtés lorsque leurs créations, les hubbots, commencent à s'émanciper. Ils regrettent presque leur prouesse technologique.

Bref, une série sobre et profonde qui soulève de vraies questions. Les personnages sont bien interprétés et sont chamboulés par leurs sentiments face à ces hommes-machines, à la fois attendris et effrayés, satisfaits mais menacés...
Quelques scènes un peu "nunuches" par ci-par là pour nuancer, mais dans l'ensemble, cela reste une très bonne série! Hâte de voir la suite !


Äkta människor (Real Humans) / Créée parLars Lundström (2012). - Avec Andreas Wilson, Lisette Pagler, Pia Halvorsen. Série suédoise.

ARTE a bien joué le jeu de la série et propose sur son site un version du site du Hubbot Market permettant d'acheter un hubbot en ligne selon vos critères de sélection ! http://hubotmarket.arte.tv/fr/
Pour chaque Hubbot, vous trouverez une fiche technique avec les caractéristiques du robot.