mardi 25 septembre 2012

Entrez au Slow Club

Encore un groupe pop découvert tout récemment et qui m'a frappé par son originalité: un mélange de sonorités pop, country, rock et folk. Il s'agit de Slow Club avec leur album Yeah, so? sorti en 2009, suivi de l'album Paradise sorti en 2011, clairement plus pop.
Voici un duo britannique composé de la jolie Rebecca Taylor et de Charles Watson. 


Dans Yeah, so? Tous les deux chantent et jouent de la guitare, certains morceaux en acoustique sont magnifiques, d'autres donnent envie de danser. En fait, ce duo fait un peu le grand écart entre les différents styles, comme s'il essayait encore de chercher le sien.

Quelques morceaux vraiment plaisants :

When I go : deux belles voix sur deux guitares acoustiques, aux accents folk et country : superbe.


Giving Up On love, musique très pop qui est devenu leur tube


D'autres titres méritent d'être écoutés :
- I Was Unconscious, It Was a Dream renoue avec un style plus folk
- There Is No Good Way to Say I’m Leaving You est une musique plus grave, au piano.
- I doesn't Have to be beautiful, unless it's beautiful : un morceau beaucoup plus country et pop au rythme endiablé.

Dans leur second album Paradise, Slow Club affirme désormais un style clairement pop aux influences folk et on retrouve les doux timbres de voix  de ce duo.

Two cousins, musique entêtante qui ouvre l'album:


Ce titre, comme d'autres dans cet album, me font penser à Arcade Fire ou the Bewitched Hands de part leur voix et leur rythme, bien qu'ici il s'agit d'un duo et non d'une chorale !
On peut remarquer le magnifique Never Look Back ainsi que Beginners


S'en suivent de superbes ballades bluesy et folk comme You, Earth or ash, Horses Jumping, etc.

Là aussi le mieux est sans doute d'écouter l'album Paradise.

Yeah, so? / Slow Club. - Moshi Moshi Records, 2009
Paradise / Slow Club . - Moshi Moshi Records, 2011

vendredi 21 septembre 2012

La fonction publique en ligne de mire


Je viens de finir le dernier livre de Zoé Shepard, cette haute fonctionnaire territoriale qui a si bien décrit l'absurdité du système de la fonction publique dans son premier roman "Absolument débordée" il y a deux ans.


Malgré son procès pour non respect du devoir de réserve, un des devoirs sacrés du fonctionnaire (Bien qu'il s'agisse d'un roman, qu'elle ait utilisé un pseudonyme, qu'il n'y ait retranscrit ni de nom de collectivité ni de vrais noms de personnes - uniquement des surnoms-, certains de ses collègues se seraient reconnus).
Son roman ayant été décrié par un grand nombre de fonctionnaires qui y voient une atteinte à leur légitimité, à leur travail, elle fut suspendue pendant un an avant de reprendre un autre poste toujours dans la même collectivité courant 2011.

Le 6 septembre 2012 est sorti son dernier livre " Ta carrière est finie !" ou elle décrit cette fois-ci une "placardisation" de la part de sa hiérarchie et de ses collègues, toujours sous la forme d'un roman ou plutôt d'un journal dans lequel elle retranscrit la vie quotidienne d'une administratrice territoriale franchement titulaire qui débute dans une collectivité (ici une mairie en région parisienne). Le tout avec un ton très drôle mais également très acide.

Tous les personnages sont affublés de surnoms les caractérisant : Fred-les-mains-baladeuses, l'élu pantouflard obsédé par la reconnaissance et arriviste au possible, Coconne, la secrétaire naïve qui ne pense qu'à utiliser le maximum d'arrêts maladie et quitter son bureau à 16h pile, Alix, la wonder-woman qui est toujours "absolument-débordée" d'après ses dires mais qui se contente d'aboyer des ordres pour que le travail soit fait à sa place avant de s'en attribuer le mérite, le Don, ce maire je-m'en-foutiste et désabusé... Ces élus qui ont des projets surréalistes par rapport à la taille de leur administration et qui n'ont que faire du bien commun, ne souhaitent qu'impressionner en vue des prochaines élections, paraître dans la gazette locale, ou serrer la main d'un ministre...Ces élus et hauts-fonctionnaires qui partent en "voyage d'affaire" à des milliers de kilomètres dans des hôtels de luxe aux frais du contribuable mais refusent d'augmenter de plus de 12 € par mois le personnel de catégorie B et C alors qu'eux même s'octroient des primes de plus de 600 € par mois! Ces élus et ces directeurs qui sont prêts à frauder pour recruter un de leurs proches ou faire marcher l'entreprise des copains quitte à fausser les lois des marchés publics et de la concurrence et les règles de recrutement de la fonction publique.

Certes, il s'agit là encore d'une caricature de l'administration française, on espère profondément pour l'humanité que tous ces personnages n'existent pas vraiment et surtout qu'ils n'exercent pas de hautes responsabilités dans une collectivité territoriale... Eh bien sûr il ne s'agit pas d'entretenir le fameux préjugé "ah ces fonctionnaires ils ne travaillent jamais." Loin de là. D'ailleurs Zoé Shepard l'explique elle même à la page 186 de son livre :  "Mais à la mairie, les catégories B et C n'abritent qu'une minorité de glandeurs. Souvent en contact direct avec le citoyen, ils n'ont tout simplement pas la possibilité de rester les yeux dans le vague devant Facebook comme une trop grande partie de nos cadres." Merci Zoé. Eh oui les fonctionnaires travaillent, mais certains plus que d'autres.

Malheureusement, il y a également beaucoup de vrai dans tout ce qu'elle raconte. Et quiconque travaille ou a travaillé dans la fonction publique ne pourra nier le fait que les dysfonctionnements sont nombreux. Certains passages m'ont fait sourire car j'ai déjà vécu ces situations, et tellement d'autres du même acabit! (il y aurait de quoi écrire un livre également, je vous assure! )

Bref, un roman jubilatoire qui se lit très facilement.

Quelques extraits du livre pour se faire une idée :

" Les doublons dans l'organigramme sont une spécialité maison. Bizarrement quand un copain du Don l'appelle pour caser son rejeton [...] il est rare que ledit rejeton se retrouve en bas de la grille indiciaire. En règle générale, comme touché par la grâce administrative, il se pose directement au grade de chargé de mission.[...]
"Le problème est que la plupart des tâches administratives, pour être accomplies, recquièrent malgré tout une certaine compétence. Il faut donc embaucher une autre personne. Sa mission? S'acquitter du boulot que la première est incapable de faire. Par conséquent, notre organigramme ressemble à s'y méprendre à une armée mexicaine décadente, sorte de pyramide inversée sur la tête." (p. 52-53)

" Le jour où je veux vraiment voir la vie du bon côté, je me dis que placer deux agents pour un unique poste permet de réduire significativement le chômage. Le reste du temps, voir un tel gâchis des deniers publics me navre." (p 53)

" Les agents de la mairie n'étant pas capables de faire grand chose par eux-mêmes, ils ont pris l'habitude de transmettre à des organismes extérieurs, qu'ils arrosent de subventions, leurs maigres tâches." (p 56)

"Dans quel monde tordu notre direction aurait elle besoin de communiquer sur son inaction? " (p 56)

"Une campagne politique, c'est surtout une campagne de pub. Au même titre qu'une télé à écran plat ou qu'un dentifrice spécial dents blanches, le politicien est un produit dont les consommateurs potentiels sont les électeurs" (p.85)

"Vous connaissez le principe de Peter? - Tout employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence? - Exactement. Et de toute évidence, mon boss a mis la barre très haut!" (p 87)

" La frontière entre l'illégalité et l'imbécilité intégrale est souvent mince. A la mairie, elle est gommée, c'est une zone de libre-échange" (p 88)

"Nos élus pinaillent sur chaque phrase lorsqu'il s'agit d'attribuer une subvention de 1000 € à une association plutôt dynamique mais dont le président n'est pas une connaissance particulière du Don. En revanche, ils valident sans hésitation une délibération accordant plusieurs centaines de milliers d'euros à une structure dont les comptes indiquent clairement qu'elle va déposer le bilan avant la fin de l'année, mais dont le PDG déjeune 
avec le maire régulièrement." (p 91)

"Mais tu m'emmerdes avec ton cahier des charges! tu n'es pas là pour réfléchir mais pour exécuter!" (p 124)

"Se sentir mal au travail n'est pas l'apanage des catégories C ni des salariés du Burn-out. Trimer comme un âne pour décrocher un concours puis arriver dans un no work's land et se faire mettre plus bas que terre toute la journée par une bande de nullités ravies d'exercer leur pouvoir démolit tout autant." (p.145)

"J'aurai du vous soutenir, mais je n'étais pas préparé à débarquer en pleine guerre civile. Dans mon précédent poste, les gens étaient normaux." (p. 146)

" Un fonctionnaire ça exécute les ordres et ça ferme sa gueule! éructe Alix." (p. 54)

" Je veux l'inaugurer!" - "mais inaugurer quoi exactement?" - "On verra plus tard mais je veux que mon oeuvre soit exemplaire. Elle devra être internationalement reconnue comme ce qui se fait en matière d'écologie solidaire, c'est tout!" (p 170)

"[...] Alix qui met un point d'honneur à n'envoyer des mails qu'à partir de 18h30 en précisant qu'elle sort à peine de réunion et que la soirée va être encore longue."(p 178)

" Nous avons conclu un marché public très avantageux : outre le fait de pourrir la vie du service qui l'a rédigé et de nous obliger à prendre toujours la même compagnie aérienne, il a l'avantage de doubler le prix des billets." (p 195)

"Mais je ne peux pas modifier les procédures sans l'accord de ma hiérarchie! et elle même doit se réunir en groupe de travail pour en discuter préalablement." (p 204)

"Restez zen: le secret de la survie en milieu hostile" (p 217)

"Moi non plus je ne suis pas contente! Je me fais traiter comme la dernière des incapables à longueur de journée dans une indifférence totale. Donc qu'il trépigne parce-que son énième projet bidon ne voit pas le jour, honnêtement je m'en tamponne le nombril du pinceau de l'indifférence." (p 252)

"Il n'a pas intégré le fait que, lorqu'il part en mission à l'étranger, s'envoyer en l'air avec une fille du cru ne participe pas directement à l'action de la ville..." (p 260)

" Ne t'inquiète pas, la rassure immédiatement Simplet en exhibant son atout : Nous allons demander aux stagiaires de nous donner un coup de main. Ils sont là pour ça." (p 265)

"Dans un open space, quatre agents cultivent avec passion leur ferme virtuelle sur Facebook et accessoirement font les photocopies couleurs que nous leur demandons. Pour une raison qui dépasse l'entendement, Grand Chef Sioux a décidé qu'il était plus efficient d'embaucher quatre personne à temps plein, plutôt que d'acheter des photocopieurs couleur." (p 271)

Ta carrière est fin-nie! / Zoé Shepard. - Albin Michel, 2012

mardi 18 septembre 2012

Rien ne s'oppose à la nuit

Rien ne s'oppose à la nuit c'est un extrait d'une chanson de Bashung (Osez Joséphine) c'est aussi le titre du dernier livre de Delphine de Vigan.
D'habitude je déteste les bouquins où l'auteur raconte sa vie et s'essaie à la psychologie de comptoir dans le but d'émouvoir facilement, de vendre davantage d'exemplaires de son livre sous prétexte que c'est une "histoire vraie"... Habituellement, j'aime les romans qui nous transportent dans d'autres époques, d'autres contrées... Mais j'ai tellement entendu parler du dernier ouvrage de Delphine de Vigan que j'ai voulu me laisser entraîner, par curiosité, pour voir ce qu'il avait d'exceptionnel. Et j'ai finalement été surprise, touchée  par ce récit et ai lu ce livre assez rapidement.


Les premières pages m'ont un peu lassé : l'auteure parle de l'histoire de sa famille, elle explique sa démarche et pose le contexte. Mais petit à petit on se laisse vraiment entrainer par son écriture délicate et magnifique, on sent peser le mystère sur cette famille et on appréhende l'arrivée de drames. Il s'instaure donc une sorte de suspens, ce qui est assez rare dans un roman autobiographique. Car Delphine De Vigan livre ici sa propre histoire, ou plutôt l'histoire de sa mère, Lucile, issue d'une grande fratrie et qui, à l'âge adulte souffrit de graves troubles bi-polaires. L'auteure mène une sorte d'enquête sur l'entourage de sa mère pour essayer de comprendre ce qui a pu la pousser à la folie. Elle fouille dans son passé, au risque de rouvrir de vieilles blessures, sur sa propre enfance notamment.

Loin d'être impudique, ce roman présente avec tendresse les différents membres de sa famille, montre les failles de cette tribu apparemment unie et heureuse où pourtant subsistent les non-dits au risque d'influer sur le mental des enfants. L'auteure aborde de nombreux sujets douloureux : la mort de proches, l'inceste, la solitude, la détresse psychologique, les relations familiales, l'hérédité, le handicap, etc.
Par contre, certains personnages qui ont pourtant eu un rôle déterminant dans l'évolution de Lucile sont abordés de manière assez superficielle, comme le père de Lucile, cet homme imposant au passé trouble, qui peut être tendre et drôle mais aussi oppressant et dur envers ses enfants, ou encore cette mère qui tient à garder sa famille de neuf enfants la tête hors de l'eau, malgré les catastrophes qui se succéderont... On peut regretter ce manque de profondeur mais on peut également l'expliquer par le fait que l'auteure décrit son histoire de son point de vue, sans détenir toute la vérité sur sa famille, ignorant tous les détails.

De ce livre ressort une grande force, un combat pour la vie, pour l'amour. L'auteure alterne les chapitres où elle retrace le passé de sa mère et ceux où elle raconte son travail d'écrivain, les difficultés qu'elle a rencontré pour écrire cet ouvrage, l'aide qu'elle a reçu de ses proches. Entre roman, biographie et documentaire, Rien ne s'oppose à la nuit est un livre original que j'ai finalement lu d'une traite.

Quelques citations :  

"L'écriture ne peut rien. Tout au plus permet-elle de poser des questions et d'interroger la mémoire."

"Le noir de Lucile est comme celui du peintre Pierre Soulages. Le noir de Lucile est un Outrenoir, dont la réverbération, les reflets intenses, la lumière mystérieuse, désignent un ailleurs. 
Lucile est morte comme elle souhaitait: vivante. Aujourd'hui, je suis capable d'admirer son courage."

"Lucile avait édifié les murs d'un territoire retiré qui n'appartenait qu'à elle, un territoire où le bruit et le regard des autres n'existaient pas"

lundi 10 septembre 2012

vent frais de Sardaigne, bis

La comtesse de Ricotta

Voici encore un roman de Miléna Agus où on retrouve son style tellement particulier, une écriture très rythmée, un ton poétique, une pointe d'humour, des personnages amochés par la vie, une Sardaigne brulante et tellement bien décrite qu'on s'y croirait. (voir avis pour ses précédents romans au billet du 1er août)


C'est ici l'histoire de trois soeurs qui vivent dans le même immeuble ancien dans le quartier du Castello à Cagliari. L’aînée est une femme sévère et rigoureuse qui passe son temps à compter l'argent pour restaurer la demeure familiale et racheter les appartements vendus ainsi qu'à entretenir sa vaisselle de collection. La seconde a pour obsession de devenir maman et se désespère de ne pas y arriver malgré la sexualité débridée qu'elle entretient avec son mari. La cadette enfin, appelée la "comtesse de Ricotta" car, selon son entourage, elle ne sait rien faire de ses dix doigts, tente tant bien que mal d'élever seul son fils de 5 ans, différent des autres enfants. Elle vient en aide à toutes les causes perdues, se fait discrète, tente de s'effacer du monde pour ne pas déranger, comme l'a fait sa mère avant elle, et a une très basse opinion d'elle-même.
Le personnage de la nounou, qu'elles hébergent 20 ans après son départ car celle-ci se retrouve sans maison, a également une grand place dans cette famille et fait presque figure de 4ème soeur. L'ombre de leur mère, femme très renfermée devenue riche par hasard et culpabilisant de sa situation, flâne également sur cette famille.

Toutes se sentent seules et attendent un changement, soit une rencontre amoureuse, soit l'arrivée d'un enfant, qui les feront enfin se sentir vivantes. Lorsque leur rêve semble se réaliser, cela s'avère n'être qu'une illusion et elles se retrouvent encore plus blessées qu'avant, elles se renferment sur elles-même, comme si le monde ne voulait pas d'elles. Toutes s'adorent et se détestent à la fois, se soutiennent à tour de rôle à leurs façons, rêvent d'une vie meilleure tout en restant soudées.

Ce roman est une histoire de femmes qui n'ont pas réussi à se faire une véritable place dans la société et qui cherchent l’apaisement. Les personnages masculins sont secondaires et importants à la fois car ils ont un rôle déterminant sur le comportements et l'évolution de ces soeurs.

On est loin ici de l'émotion dégagée par Mal de Pierre et Quand le requin dort, probablement en raison d'une intrigue moins élaborée. Milena Agus raconte simplement dans La comtesse de Ricotta le combat ordinaire de 3 soeurs un peu malmenées par la vie. Toutefois, on retrouve dans ce court roman toute l'atmosphère de l'écrivain qui décrit tellement bien les peines et déboires de ses personnages ainsi que sa Sardaigne natale.

Quelques citations :

"Mais la vie n'est qu'un mélange de bien et de mal, tantôt c'est l'un qui gagne, tantôt c'est l'autre, et ainsi jusqu'à l'infini."

"On a beau s'efforcer d'être bon, ce n'est jamais assez pour vous faire mériter d'être heureux."

" "J'ai escaladé ces murs sur les ailes légères de l'amour, car les limites de pierre ne sauraient arrêter l'amour, et ce que l'amour peut faire, il ose le tenter", a-t-il murmuré par la fente des volets fermés. L'amour un enfant délicat? Il est brutal, rude, violent, il écorche comme une épine."

"Et les collines aux roches basses, aux récifs argentés comme des cratères de lune où s'ouvrent des piscines naturelles débordant de sable, et la mer qui est toujours belle, menaçante quand les vagues rugissent et se gonflent pour s'abattre avec fracas, douce quand elle vous accueille en elle sans frémir, à quoi ça sert, quand on est triste? A rien."

La comtesse de Ricotta / Milena Agus . - Liana Levi, 2012.

mercredi 5 septembre 2012

un invité électrique

Voici ma révélation pop de l'été 2012 : Electric Guest . Un groupe formé en 2010 par deux américains originaires de San Fransisco, Asa Taccone et Matthew Compton, qui sont rejoints un an plus tard par deux autres musiciens. Leur premier album, Mondo, sort en avril 2012 et rencontre depuis un grand succès.


Leur musique sent le soleil et la bonne humeur, mais les paroles sont en fait très sombres et mélancoliques et l'ensemble forme donc un contraste original. On se laisse vite entrainer par la voix aigüe de Asa Taccone. Certains morceaux aux sonorités plus électro font penser à MGMT, d'autres plus funck à Jamiroquai, d'autres enocre ont des influences rock ou blues.


Le groupe doit une grande partie de son succès grâce à la réputation de son producteur et ami Brian Burton qui a produit entre autres U2, Gorillaz et Jack White, The Rapture.

Vous avez peut être déjà entendu ce titre:
This head I hold, leur plus grand succès



le funky Under the gun (live)



ou encore American Daydream


Un album à découvrir où chaque morceau est différent et où les styles musicaux se mélangent pour un résultat original et appréciable.
A découvrir en concert le 21 septembre 2012 à la Laiterie (Strasbourg). Et toutes les autres dates ici.

Mondo / Electric Guest . - Because music, 2012