C'est l'histoire
d'Ali, trentenaire sans le sou et sans avenir qui déhambule avec son
fils de 5 ans, dont il peine à s'occuper. Il quitte une vie pour une
autre en se faisant héberger chez sa sœur à Nice. Il rencontre
Stéphanie lors d'une rixe dans la boite de nuit où il est videur.
Stéphanie est dresseuse d'orques dans un parc aquatique et sera
victime d'un accident qui lui coûtera ses jambes. Désespérée, elle
doit réapprendre à vivre autrement. Ces deux êtres perdus vont se
croiser, puis se recroiser, se chercher, s'entraider... Ali sera
présent pour elle, sans pitié, sans compassion, sans prendre de
gants. Enfin si, les gants il les prend pour la boxe, les combats
clandestins et ses combines foireuses...
Jacques Audiard a
fait un grand film sans mélo ni bons sentiments, un film sur la reconstruction de soi. Les plans sont magnifiques, les acteurs excellents : Marion Cotillard joue superbement bien, les effets
spéciaux sur les jambes atrophiées sont très réussis et
Matthias Schoenaerts est un acteur prometteur.
Comme dans
Un Prophète, autre grand film de Jacques Audiard, on trouve dans De Rouille et d'Os des
personnages esquintés par la vie, du muscle, de la testotérone, la France
populaire, des problématiques sociales en toile de fonds...
Un film très réussi, en lice au festival de Cannes!
Ah ben c'est marrant, c'est le même film qui m'a aussi inspiré mon dernier billet. il m'a plu aussi mais j'y émettrais plus de réserves. On a pas tout à fait le même regard, et tant mieux.
RépondreSupprimerLa bise.
(et bravo pour te lancer dans le grand bain du blog)
Jack aka Monsieur Z.
Merci, j'ai lu ton billet du coup :-) Moi je n'ai pas trouvé qu'il y avait trop de bons sentiments, au contraire le ton reste assez acide(à part un léger coté mielleux à la fin) mais j'aime bien quand il y en a quand même, des sentiments, je l'avoue, c'est mon coté fille ! :-
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